Hugo Rodriguez - Mon année de césure académique à l'université Hitotsubashi au Japon
Le Japon a toujours été un pays qui attisait ma curiosité, ayant eu l’occasion d’effectuer une année de césure d’un an dans l’une des universités partenaires de TSE au Japon, l’université Hitotsubashi, cette occasion était rêvée pour moi. Après ma licence 3 au sain de TSE, deux choix s’offrait à moi, continuer en master 1 à TSE ou effectuer une année de césure. J’ai rapidement au cours de ma licence 3 pris la décision de me lancer dans l’aventure que serait l’année de césure.
L’arrivée au Japon s’est avérée être un mélange d’émotions, la joie de l’arrivée dans un pays dont j’avais toujours rêvé et que je n’avais pu visiter avant était mélangé avec le stress et la fatigue de l’arrivée. Un tel changement de culture et d’habitudes qui a au début pu être déroutant et parfois un peu effrayant car beaucoup de mes repères étaient perdus, s’est avéré être une motivation à découvrir de nouvelles choses et ouvrir mon esprit. L’adaptation à la vie sur place s’est très bien déroulée avec que peu de désagrément.
La vie sur place constitue un certain coût non négligeable, en effet plusieurs aspects de la vie à Tokyo sont bien moins cher qu’en France ( nourritures/ restaurants, loisirs, voyages), mais d’autres ne sont pas à négliger surtout en comparaisons avec Toulouse. Les dépenses principales sur place qui pourraient surprendre un Toulousain sont le logement ( cette question n’est pas une gros problème si vous êtes dans une résidence fournie par les universités partenaire) mais également et surtout les déplacements qui eux peuvent rapidement chiffrer chaque mois.
L’université en elle même au Japon est bien différente de TSE, les cours peuvent être choisis par les étudiants, permettant ainsi au élèves de créer leur propres emploi du temps avec des cours qui les intéressent mais également des cours de découverte qui leurs permettent de s’ouvrir à de nouvelles disciplines. Le travail personnel et attendu par les élèves est de mon ressenti bien moins demandeur que celui à TSE, cela m‘a permis de « souffler » après mes trois premières années de licence. Un reproche peut-être seulement lié à mon université, mais l’accès à la vie associative de celle-ci est assez compliqué pour les étudiants étrangers ne parlant pas le Japonais, ne facilitant pas forcement l’intégration avec d’autres étudiants japonais.
En effet comme dit plus tôt beaucoup d’étudiants en échange au Japon ne parle pas la langue. Cela est-il un problème ? Non pas forcément, bien évidemment parler le Japonais est un énorme point positif qui permettrait une adaptation et une vie beaucoup plus agréable, mais l’anglais est suffisant si vous n‘êtes pas frileux à l’idée de quelques situations d’incompréhension amenant à l’usage chronique de Google Traduction ( étant la plus part du temps des situations assez amusantes avec des interlocuteurs qui essayeront toujours de vous aider). Le niveau d’anglais attendu n‘est pas forcément très élevé car la plus part du temps les japonais parleront moins bien anglais que vous, néanmoins mon anglais s’est beaucoup amélioré via la communication avec d’autres étudiants en échange venant des quatre coins du monde !
Finalement si je devais donner un ou plusieurs conseils aux personnes qui seraient intéressés par une année de césure au Japon, ça serait de bien préparer son arrivée afin de profiter un maximum de celle-ci et de commencer sur de bonnes bases cette année, mais également de toujours rester ouvert à découvrir de nouvelles choses lors de cette année car c’est l’occasion rêvée pour sortir de sa zone de confort et grandir en tant que personne.
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