Retour aux actualités
Article suivant
Article précédent

Charli Garbal - Mon semestre en césure passé à l’Université de Pavie en Italie

Mobilité Internationale

-

30/06/2024

Je souhaitais partir un semestre à l’étranger afin d’améliorer mon anglais, apprendre de nouvelles langues et découvrir de nouvelle cultures, et étudier des choses nouvelles. Ma mobilité à l'étranger dans le cadre du programme Erasmus a été une expérience enrichissante et transformante. Dès mon arrivée, j'ai pu rapidement m'intégrer grâce aux réseaux d'étudiants expatriés comme ESN (Erasmus Student Network). ESN organise des soirées et diverses activités qui permettent de rencontrer d'autres étudiants étrangers et de tisser des liens d'amitié solides.


L'intégration dans ma promotion a également été facilitée par la similitude culturelle entre la France et l'Italie. Le choc culturel n'a pas été immense, étant donné que les deux pays sont voisins. Cette proximité culturelle a rendu les interactions plus naturelles et moins stressantes.


J'ai rencontré au début certaines difficultés sur la façon dont sont organisés les cours. En Italie, très peu de cours incluent des Travaux Dirigés (TD). La majorité des cours sont constitués uniquement de Cours Magistraux (CM), à l'exception notable d'un cours de programmation qui offrait des séances de TD pratiques. Cette prédominance de cours théoriques a été déstabilisante au début, car j’ai été habitué jusqu’ici à avoir des CM qui couvraient la théorie et pratiquer pendant les TD. J’étais également stressé au début car je ne savais pas comment seraient les examens. Heureusement, je me suis habitué vite à ce système. Au sujet des examens, les professeurs fournissent des indications sur le format des examens à la fin du semestre, ce qui aide à mieux se préparer. Par ailleurs, bien que j'ai rarement eu besoin de solliciter les professeurs, ceux-ci étaient généralement disponibles lorsque c'était nécessaire. 


Sur le plan linguistique, l'anglais peut-être suffisant pour se débrouiller en Italie, surtout dans le contexte universitaire où tous mes cours étaient en anglais, toutefois l’anglais n’est pas très bien parlé dans le pays. Ainsi, il est bien de savoir parler quelques mots d’Italien pour pouvoir se débrouiller dans les commerces ou dans la rue. Je n’ai pas rencontré beaucoup de difficultés à ce sujet car au sein de l’université l’anglais est assez bien parlé, et j’ai appris l’italien assez vite à mon arrivée. Pour ceux qui le souhaitent, des cours d'italien sont disponibles à l'université, bien que l'inscription soit payante (195€ pour un semestre). Personnellement, j'ai suivi ces cours, adaptés à différents niveaux (A1, B1, etc.), ce qui m'a beaucoup aidé.


L'expérience Erasmus m'a aussi permis d'améliorer mon anglais, en particulier grâce à la communication constante avec des étudiants internationaux. Mon colocataire norvégien et mes nombreux contacts internationaux m'ont incité à utiliser l'anglais quotidiennement, ce qui a considérablement renforcé mes compétences linguistiques, surtout à l'oral. Pour se débrouiller en Italie, un niveau d'anglais autour de B2, voire peut-être B1, est suffisant.


Académiquement, j'avais pour objectif de revoir et consolider certaines matières importantes comme l'économétrie, tout en découvrant de nouvelles disciplines telles que la sociologie économique et l'économie du développement, qui m'intéressent pour mon futur master. Ainsi, cette mobilité m'a permis d'atteindre mes objectifs académiques et de préparer mon avenir professionnel.


La recherche de logements à Pavie s'est avérée relativement facile grâce aux services proposés par l'université. Il existe des collegio, sortes de résidences étudiantes qui favorisent l'intégration grâce à des compétitions sportives et des soirées. De plus, certains collegio offre certains services comme un accès à la salle de sport, ce qui est très pratique pour les sportifs d’autant plus que le sport ici coûte extrêmement cher. Pour ceux qui préfèrent un appartement, l'université offre un service de mise en relation avec des propriétaires locaux, contactable via erasmus@centroassistenzastudenti.it. C’est ce service notamment qui m’a aidé à trouver un appartement. J’ai pu trouver un appartement assez vite, grâce au service de l’université, pour 310€ par mois charge comprise (sauf électricité, en comptant l’électricité j’en ai en moyenne pour 370€ par mois environs). 


Le coût de la vie à Pavie est assez cher. L’alimentation est aussi chère qu’en France, mais il n’y pas d’aide pour les étudiants comme en France (CROUS, RU …). Comme je l’ai dit plus haut, pour ceux qui veulent faire du sport les prix sont extrêmement élevés. En ce qui concerne les transports les prix sont plus raisonnables. Un billet de bus à Pavie coûte 1,50€. Pour aller à Milan, qui est à 25 min de train, un trajet coûte 4€. Pour aller à Rome en bus j’en ai eu pour 25€ aller-retour.  


En conclusion, mon expérience Erasmus en Italie a été extrêmement positive, tant sur le plan personnel que académique. J'encourage vivement tous les étudiants à saisir cette opportunité de vivre à l'étranger, de découvrir de nouvelles cultures et de progresser dans une langue étrangère. 


J'aime
113 vues Visites
Partager sur

Commentaires0

Vous n'avez pas les droits pour lire ou ajouter un commentaire.

Articles suggérés

Mobilité Internationale

Semaine de la mobilité internationale du 14 au 18 octobre 2024

photo de profil d'un membre

Manon Delétang

08 octobre

Mobilité Internationale

Aïda Mikou : mon année de césure à Paris

AM

AIDA MIKOU

18 juillet

1

Mobilité Internationale

Titouan Roig - Mon année de césure académique à Luiss Guido Carli en Italie

TR

TITOUAN ROIG

17 juillet

1