Back to news
Next article
Previous article

Gustave Dignac - Mon année de césure : un semestre à la Nova SBE à Lisbonne et 6 mois en PVT en Nouvelle Zélande

Study abroad

-

05.28.2025

Sorry, this content is not available in English



Projet et contexte


Après avoir obtenu ma licence, j’ai souhaité faire une pause dans mes études pour partir à l’étranger, rencontrer des personnes d’autres cultures et pays, et améliorer mon anglais. J’ai donc décidé de faire un semestre à Lisbonne, au Portugal, puis de partir en PVT (Permis Vacances-Travail) en Nouvelle-Zélande.



Arrivée et intégration


Concernant mon arrivée au Portugal, j’ai d’abord dû trouver un logement, ce qui est particulièrement difficile à Lisbonne. Les premiers jours ont été compliqués à cause du stress lié à cette recherche. Heureusement, j’ai rapidement rencontré des gens, ce qui m’a beaucoup aidé à me sentir mieux. La vie à Lisbonne est très agréable ; les Portugais sont gentils et accueillants. Comme Lisbonne est une grande ville étudiante et internationale, j’ai pu rencontrer des personnes de nombreux pays et pratiquer mon anglais au quotidien.


Mon arrivée en Nouvelle-Zélande a été beaucoup plus simple. J’ai été accueilli par des amis de mes parents, qui m’ont énormément aidé sur le plan administratif. Ils m’ont également donné de précieux conseils sur les choses à faire (ou à éviter) pendant mon voyage.




Coût de la vie


Au Portugal, le coût de la vie est relativement inférieur à celui de Toulouse, notamment pour les restaurants et les cafés. En revanche, le logement constitue une vraie difficulté. Les loyers sont excessivement élevés, même en colocation. Ne m’y étant pas pris suffisamment tôt, je payais 850 € par mois pour une colocation, ce qui est aberrant. Pour les activités, il est très facile de trouver des choses gratuites ou peu coûteuses : musées, randonnées, surf… Lisbonne est une ville culturellement très riche, avec énormément à découvrir. Côté transports, deux options : les Uber, très bon marché comparés à la France (pratique pour rentrer de soirée), ou les transports en commun, souvent en retard mais gratuits pour les moins de 23 ans.


En Nouvelle-Zélande, le coût de la vie est un peu plus élevé qu’en France, donc il faut être attentif à ses dépenses. Heureusement, je travaillais pour financer mon voyage, ce qui m’a permis de trouver un bon équilibre. Le logement était plus variable : je ne restais jamais très longtemps au même endroit. Mon séjour le plus long a duré un mois et demi, pendant lequel je récoltais des kiwis. À ce moment-là, je dormais dans ma voiture, sur un camping, pour faire des économies. Mis à part les randonnées, la majorité des activités sont payantes (et assez chères). Cependant, comme la Nouvelle-Zélande est un pays peu festif, on dépense moins en soirées. J’ai voyagé en voiture de location pour éviter les soucis liés à la revente en basse saison (en plein hiver) et aux frais d’entretien. Bien qu’il soit possible de voyager sans véhicule, cela complique énormément les choses et fait passer à côté de nombreux endroits magnifiques accessibles uniquement en voiture.



 Cours


Mon départ pour Lisbonne est resté incertain jusqu’à début août à cause de problèmes de communication entre TSE et Nova SBE. Je n’ai donc pas pu choisir mes cours. Finalement, j’ai suivi des enseignements de management, marketing et finance en master. Je souhaitais découvrir de nouveaux domaines, donc cela m’a satisfait. Les cours étaient très simples, avec une ambiance parfois plus proche de discussions entre amis que de cours universitaires (sauf en finance). Il n’y avait que des cours magistraux, aucun TD. La charge de travail était très légère, essentiellement composée de travaux de groupe et de présentations orales. En comparaison avec ma licence éco-maths, c’était le jour et la nuit — mais cela m’a fait du bien de ne pas vivre sous stress permanent. Tous les cours étaient en anglais, ce qui les rendait accessibles.


Le campus, quant à lui, était incroyable : tout était neuf et très bien équipé. Il y avait une salle de sport, un supermarché, un restaurant avec rooftop, et même une Fnac. À moins de cinq minutes à pied, on accédait à la plage via un tunnel. Il y avait également un restaurant universitaire aux tarifs du Crous (3-4 €). Le seul inconvénient était la distance : le campus se trouvait à une heure de transport du centre de Lisbonne.



Bilan


Je ne peux que recommander de faire une césure, peu importe la destination. J’ai vécu tellement d’expériences que j’ai du mal à croire que tout cela n’a duré qu’un an. Mes objectifs étaient de découvrir de nouveaux pays, voyager, améliorer mon anglais, et me challenger — et ils ont été largement atteints.


Lisbonne est une ville splendide, très diversifiée et riche culturellement. Je recommande vivement les magnifiques châteaux de Sintra ou encore l’Erasmus Corner, où la fête semble ne jamais s’arrêter. Quant à la Nouvelle-Zélande, je conseille simplement d’y aller — tout le pays est à couper le souffle, si bien qu’il est difficile de faire des recommandations précises tant chaque endroit vaut le détour.




Comments0

Please log in to see or add a comment

Suggested Articles

Study abroad

Yasmine El Badaoui - Mon année de mobilité diplômante à l'université Pompeu Fabra en Espagne

YE

YASMINE EL BADAOUI

June 30

Study abroad

Laura Gorsse - Un semestre de césure académique à l'université de Milan en Italie et un stage dans un institut de sondages

profile photo of a member

LAURA GORSSE

June 29

Study abroad

Léa Perrey - Mon année de césure : un semestre à l'université UC3M de Madrid et un stage de 6 mois à La Poste à Paris

LP

LEA PERREY

June 29