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Hugo Bousquet - Mon année de césure : 6 mois de stage à la DGCCRF à Paris et 5 mois de volontariat en Amérique du Sud

Mobilité Internationale

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24/06/2024

Après 4 années au sein de la TSE, j’ai ressenti le besoin d’effectuer une pause dans mon apprentissage. Cette dernière m’a permis de me confronter au monde professionnel au travers d’un stage, mais également de voyager afin de découvrir de nouveaux horizons et en réalisant des projets personnels qui me tenaient à cœur.

Mon année de césure s’est déroulée en deux temps durant l’année scolaire 2023 - 2024.

Tout d’abord, j’ai effectué un stage à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) entre le 1er septembre 2023 et le 29 février 2024. Cette administration rattachée au ministère de l’Économie remplit trois missions principales : la régulation concurrentielle des marchés, la protection économique des consommateurs et la garantie de leur sécurité.

J’ai rejoint le bureau d’analyse économique et veille stratégique (1B) où je fus très bien intégré à l’équipe. Cette unité a pour vocation d’apporter un soutien économique aux autres bureaux de la DGCCRF. J’ai pu travailler sur différents dossiers portant sur le thème de l’inflation alimentaire d’une part, et celui des carburants, d’autre part. J’ai également effectué une analyse des données des professions réglementées du droit, et pris part à la préparation et à la présentation de plusieurs formations en économie à destination des agents de la DGCCRF.

J’ai beaucoup appris aux côtés de mon tuteur de stage Salah OULD YOUNES et de ma collègue de bureau Maïlys AMAT, alumni TSE, que cela soit sur le plan de l’analyse des données effectuée sur le logiciel STATA ou sur la rédaction de diverses notes adressées au Ministre de l’Économie et des finances. J’ai apprécié travailler sur des sujets d’actualité et mobiliser les connaissances en économie industrielle et statistiques acquises au cours de toute ma formation à la TSE (parcours Éco-Droit). Un de mes objectifs de ce stage était de maîtriser le logiciel STATA, je pense l’avoir atteint durant ce stage.

Concernant le rythme de travail, le volume horaire était de 8 heures par jour, cinq jours par semaine. Je disposais de deux jours de télétravail optionnels. Je suis très satisfait de cette expérience professionnelle que je recommande aux étudiants de TSE, notamment les Éco-Droit.

Ensuite, la deuxième partie de mon année de césure a pris la forme d’un projet personnel : un voyage en Amérique du Sud entre le 17 mars et le 3 août 2024. Je souhaitais réaliser diverses missions de volontariat trouvées sur le site internet Workaway.

Je me suis rendu dans un premier temps en Argentine où j’ai effectué une mission de volontariat durant 3 semaines au sein d’une auberge de jeunesse dans la ville de Córdoba. J’ai pu découvrir les coutumes locales aux côtés d’Argentins qui m’ont rapidement intégré, mais aussi auprès de voyageurs du monde entier. De ce fait, j’ai pu apprendre l’espagnol et pratiquer l’anglais. Après avoir exploré une grande partie de la Patagonie, j’ai travaillé deux semaines comme volontaire dans une ferme prônant l’agriculture biologique et la permaculture au Chili. J’ai pu expérimenter le mode de vie au sein d’une exploitation agricole et sortir de ma zone de confort.

J’ai pris enfin la direction du Brésil où j’ai réalisé trois autres missions de volontariat au sein d’auberges de jeunesse (à Bertioga et à Rio de Janeiro) mais également auprès de l’association Somos Naturaleza qui œuvre pour la protection de la faune et de la flore sur l’île Ilha Grande. L’intégration parmi la population locale fut plus complexe qu’en Argentine, et notamment du fait de la barrière de la langue. En effet, la grande majorité des Brésiliens parlent exclusivement le portugais. Je recommande ainsi aux étudiants souhaitant se rendre au Brésil d’apprendre quelques bases de portugais en amont du voyage. De plus, un certain climat d’insécurité règne dans les grandes métropoles d’Amérique Latine (Buenos Aires, Rosário, São Paulo, Rio de Janeiro, etc.), je conseille aux étudiants souhaitant se rendre en ces lieux de faire preuve d’une certaine vigilance concernant leur sécurité et de se renseigner avant de se rendre sur place.

Concernant le budget de mon voyage, je dépensais environ 40 € par jour lorsque je n’étais pas en période de volontariat (10 € de logement, 10 € de nourriture, 10 € de transport et 10 € d’activités). Je recommande également aux futurs voyageurs d’effectuer les vaccins conseillés, même si ces derniers sont facultatifs dans certaines zones.

Je reviens grandi de ces multiples expériences au cours desquelles j’ai pu faire de merveilleuses rencontres et qui m’ont permis de porter un regard nouveau sur le monde qui nous entoure. J’ai fait face à de nombreux imprévus, mais j’ai toujours réussi à trouver une solution. Je recommande vivement l’année de césure à tous les étudiants. Il s’agit d’une opportunité en or pour vivre une aventure hors du commun.


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