Axelle Bessède - Mon année de césure : un semestre au Vassar College aux Etats-Unis et un stage de six mois
Durant mon année de césure, j’ai choisi de faire un stage de six mois puis un semestre à l’étranger dans une université partenaire.
Mon objectif avec cette césure, c’était de faire une pause dans mes études pour voir autre chose, notamment gagner en expérience professionnelle, découvrir un autre système académique et prendre du recul pour réfléchir à mon avenir.
J’ai réalisé mon stage au Crédit Agricole d’Aquitaine à Bordeaux en tant que Data Analyst. Lors de ce stage, j’ai réalisé un tableau de bord qui synthétise les informations principales sur les clients (groupes d’age, catégories socio-professionnelles, produits détenus). C’était un stage très intéressant qui m’a permis de gagner en assurance dans le milieu professionnel et en capacité de présentation. J’ai également grandement améliorer ma maîtrise du langage SQL et appris à utiliser le logiciel de visualisation de données Microstrategy. Ce stage m’a également permis de découvrir la ville de Bordeaux où je n’étais jamais allée.
Avant mon semestre universitaire, j’ai pu prendre du temps pour voir de la famille et visiter Rome pendant une dizaine de jours.
Je suis ensuite partie aux États-Unis pour mon semestre d’échange universitaire. J’ai étudié au Vassar College, dans l’état de New-York. La préparation au départ a été un peu stressante puisqu’il faut demander un visa pour lequel il faut une lettre de l’université d’accueil. Quand j’ai enfin reçu cette lettre, il y avait un délai de plusieurs mois pour avoir un rendez-vous à l’ambassade des États-Unis à Paris. Heureusement, en faisant une demande pour obtenir un rendez-vous en urgence, j’ai pu obtenir un rendez-vous très rapidement, obtenir mon visa à temps et prendre mes billets d’avions. L’installation sur le campus était bien organisée par le bureau des internationaux, ce qui a facilité mon arrivée. Le bureau organise notre transport depuis l’aéroport puis un stagiaire nous aide à nous repérer les premiers jours en nous faisant visiter le campus. J’étais logée sur le campus comme presque tous les étudiants. Le logement est inclus, avec les repas dans les différentes cafeterias, dans le coût de vie sur le campus, qui revient à environ huit milles euros. Il faut également compté deux milles euros pour l’assurance santé. Il existe des bourses sur condition de revenus pour aider à financer tous ces coûts.
La vie sur le campus est très agréable, c’est un grand parc avec des petits bâtiments dispersés : le bâtiment principal, la grande bibliothèque, la cafeteria, les bâtiments de cours et les bâtiments de logement des étudiants. Il y a une salle de sport, une piscine et des terrains de sport accessibles librement aux étudiants. La vie associative est très riche sur le campus. Il y a de nombreux « clubs » créés par les étudiants auxquels il est plutôt facile de participer. Les associations organisent très souvent des évènements où tous les étudiants sont invités. On peut donc découvrir beaucoup de choses. J’ai pour ma part pris part à deux associations, un magazine en cours de développement et une association caritative qui lève des fonds pour financer des projets à Haïti. Participer aux associations et évènements est un bon moyen de se faire des amis.
J’ai beaucoup aimé les cours dans cette université et notamment le système pédagogique : des petites classes avec beaucoup d’échanges qui font appel à la réflexion personnelle. Le choix est libre parmi tous les cours proposés (sous conditions d’avoir les prérequis). J’ai personnellement choisi deux cours d’économie et deux cours dans d’autres domaines. Tous les cours m’ont beaucoup plu mais les cours dans d’autres domaines que ce qu’on étudie à TSE peuvent être difficile. En effet, le niveau demandé est plus élevé que ce à quoi je m’attendais et surtout les cours demandent un engagement constant puisqu’il y a des textes à lire ou exercices à faire pour chaque cours (deux cours par semaine pour les quatre classes choisies) et nous sommes invité à travailler dessus à chaque cours.
Le niveau d’anglais demandé est assez haut, un score 100 au TOEFL par exemple, mais il est vraiment appréciable d’avoir ce niveau dès l’arrivée pour comprendre certains professeurs et élèves qui peuvent avoir des accents ou parler vite ce qui complique la compréhension. Nous sommes également invités à nous exprimer dans tous les cours dès le début du semestre. Pour ma part, mon niveau d’anglais a bien augmenté durant le semestre, en seulement quatre mois. J’ai gagné en fluidité d’expression, en vocabulaire, en capacité de rédaction (grâce aux essais rédigés) et surtout en compréhension.
J’ai profité de mon temps aux États-Unis pour voyager. Je suis allée à New-York plusieurs fois puisque c’est accessible facilement depuis Vassar, en deux heures de train. Je suis notamment allée y passer une journée avec un groupe d’étudiants d’une association. Après mes examens de fin de semestre, j’ai voyagé dans plusieurs villes du Canada et des États-Unis pour visiter. Je suis allée voir les chutes du Niagara qui sont extraordinaires, notamment coté Canada. Ensuite, j’ai visité Toronto, Ottawa, Montréal et passé trois jours à Québec. Je suis ensuite rentrée aux États-Unis avec un visa touristique pour visiter Philadelphie et Washington avant de prendre mon avion pour rentrer.
J’ai beaucoup apprécié cette année de césure pendant laquelle j’ai découvert énormément de choses et gagner en compétences professionnelles et académiques.
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